Le narrateur aperçoit un vieillard imaginaire allongé au pied d’un mur. De cette vision fugitive, il garde une forte impression de déjà-vu qui l'empêche de continuer son chemin. Il va creuser sa mémoire et faire appel à son imagination pour tenter de fixer l'histoire de cet homme.

Ces histoires absurdes parlent de ce que notre société ne veut pas voir, de ce que nous ne pouvons pas comprendre. L'imagination et le rêve forment une structure sur laquelle viennent se poser toutes ces matières, comme autant de flocons noirs d'un monde en négatif. Le comédien incarne des images, il raconte, il mime, il parodie. Il veut terminer son histoire, tout comme nous, nous voulons savoir.

J’ai réalisé un montage 3 plans de 50 minutes d’une représentation de ce seul en scène. Le choix du noir et blanc mettait en valeur la narration et l’univers sombre et irréel de ces histoires.